Ce nouvel espace de verdure, baptisé en l’honneur du champion du monde d’échecs de Blitz 2021 a officiellement ouvert ces grilles ce mercredi 13 septembre 2023.
D’une surface d’environ 8 000 m², situé dans le prolongement sud des Jardins du Grand Échiquier, il constitue une seconde centralité verte pour les habitants de l’écoquartier.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence M. le maire, Manuel Aeschlimann, Thomas Doublic, Maire adjoint chargé du développement durable, des espaces verts et de la biodiversité, d’Anne Blondeau, Directrice adjointe de CITALLIOS, de Maxime-Vachier Lagrave ainsi que de nombreux habitants venus en nombre.
Devant le constat d’une industrie vieillissante, la volonté de la Ville d’Asnières-sur-Seine a été, dès le début des années 2 000, de penser durablement son développement avec une vision d’avenir pour ce quartier de 16 ha à faire muter. L’ambition portée par la Mairie, pour cette partie Est de la ville, fut de concevoir un quartier multifonctionnel en misant sur le confort de vie et la qualité des usages. L’ambition fut de créer, dans un environnement paysager de qualité, un quartier vivant et animé, avec 2 000 logements diversifiés, 60 000 m² d’espaces publics des commerces et des services de proximité, des résidences étudiantes, des hôtels, des équipements publics adaptés, comme ce tout nouveau parc, à l’image du quartier dont les noms de rues évoquent des thématique échiquéennes.
Un ensemble juxtaposé à une gare de la ligne 15 du Grand Paris Express à horizon 2030 en complément de celle du RER C Les Grésillons
Une trame verte et bleue tournée vers la Seine
Cette seconde centralité végétale marque une étape importante dans l’aménagement de l’écoquartier, il permet de finaliser l’axe central et paysager qui se compose au nord des Jardins du Grand Échiquier, inaugurés en juin 2022, et au sud, qui s’ouvre sur la Seine avec ce nouveau parc.
« Le rapport visuel et géographique à la Seine a été notre première source d’inspiration : le parc se prolonge au sud jusqu’au Quai Aulagnier, et même si aujourd’hui ce quai n’est pas encore aménagé pour la promenade, il était important dès maintenant d’envisager cette continuité entre un parc de quartier et ce paysage fluvial et urbain remarquable. Nous avons voulu privilégier les surfaces libres (pelouses arborées, prairies) capables d’accueillir des usages multiples et surtout de mettre à disposition des habitants de grands espaces plantés et rafraîchissants dans un contexte urbain minéral. » précise Florence GUENNEC, de l’Agence TER, concepteur du parc urbain.
La conception du parc et des espaces publics s’inscrit dans la géographie fluviale et s’inspire des écosystèmes et ambiances que l’on trouve sur les rives des cours d’eau.
A l’image du parc, un réseau de noues plantées se déploie sur l’ensemble du quartier pour limiter le rejet des eaux de pluie en souterrain. Elles sont reliées au parc, pour partie aménagé en creux afin de stocker temporairement ces eaux et ainsi de les récupérer en surface pour nourrir les végétaux et créer des écosystèmes naturels.
Un espace de respiration au cœur du Quartier de Seine
Ce nouvel espace de vie propose une grande pelouse arborée, des jeux pour enfants complémentaires à la partie nord (parcours thématiques, jeux d’eau…), qui permettent d’envisager des usages récréatifs multiples et évolutifs. Il accueillera également un espace prairie dont la pousse sera effective à l’été 2024.
Par ailleurs, l’apport significatif d’arbres a depuis le début était un souhait fort de la municipalité. Un projet qui s’est concrétisé notamment à travers son projet « 1 000 arbres à Asnières ».
Les deux parcs comprennent ainsi dans leur totalité 140 arbres plantés, 4 000 arbustes et 10 500 plantes vivaces et graminées. On peut y retrouver 14 essences d’arbres différentes : pins sylvestres, chênes, merisiers, saules, cerisiers du Japon…Ces essences spécifiques ont été choisies afin de préserver et favoriser la biodiversité (espèces ressources pour les oiseaux et espèces mellifères).
L’augmentation substantielle du nombre d’arbres sur le territoire d’Asnières (plus de 10 %) permettra une meilleure captation du CO2 (à l’origine du réchauffement climatique).
Les ambiances végétales du parc s’inspirent des écosystèmes que l’on trouve sur les rives des cours d’eau. Les noues sont plantées d’espèces hydrophiles qui peuvent aussi supporter des périodes de sécheresse prolongées en été.
« La réalisation du Parc Maxime-Vachier-Lagrave illustre notre ligne directrice pour l’aménagement du quartier de Seine Ouest à Asnières : un aménagement très qualitatif des espaces publics au sein d’un écoquartier qui respecte une charte et un cahier de prescriptions environnementales ambitieuses prenant en compte des aspects essentiels tels que la gestion des eaux de pluie, la biodiversité… Un véritable poumon vert pour les habitants qui pourront s’approprier ce nouvel espace de respiration et de loisirs » ajoute Susana Brugés Torres, Directrice Adjointe du Pôle Grands Projets de CITALLIOS.
« Actuellement nous ne savons pas comment les espèces végétales vont évoluer dans le contexte de changement climatique. Le réaménagement complet de ce quartier offre l’opportunité de faire des choix différents des époques précédentes avec des plantations très diversifiées. Cette stratégie permettra de conserver une ville verte pour les 40, 50 ou 100 ans à venir, quelle que soit la tendance du climat. C’est ce que commence à faire l’Office national des forêts à l’échelle des massifs forestiers français. Proche des bords de Seine, le parc permettra de rafraîchir les bâtiments résidentiels en créant un effet de “corridor” thermique. Une source de bien-être au bénéfice de tous les habitants, qu’ils auront à cœur, je l’espère, de préserver et de respecter. » déclare Thomas Doublic, Adjoint au maire d’Asnières-sur- Seine, délégué au développement durable, aux espaces verts, parcs et jardins et à la biodiversité.
Les Jardins du Grand Échiquier vont s’agrandir
La municipalité a fait le choix en 2022 de réaliser une extension des Jardins du grand Échiquier, en lieu et place d’un programme immobilier initialement prévu. Cette surface végétalisée supplémentaire permettra d’agrandir, non seulement le nombre d’arbres présents sur le site, mais aussi d’augmenter la capacité du parc initial à 1,2 hectares.
Ces aménagements, programmés avec la Ville d’Asnières, prennent place de façon évidente dans le quartier. Car à l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique et de la nécessité de rafraîchir les villes pour les rendre plus résilientes, de nombreuses collectivités se lancent dans d’ambitieux projets écologiques, de végétalisation ou de renaturation.
Chiffres clés du quartier de Seine Ouest
- 16 hectares
- 2 000 nouveaux logements
- 4 établissements d’hébergements
- 21 680 m² de bureaux, d’activités et d’hébergement hôtelier
- 5 600 m² de commerces et services
- 5 000 m² d’équipements publics (un groupe scolaire, une crèche et parking public)
- 1 Maison du Projet et 1 conciergerie participative
- 58 000 m² d’espaces publics dont :
- La création de deux parcs d’une surface totale de 2 hectares
- La réalisation de mails apaisés de 7 000 m²
- La création de nouvelles voiries et de trois carrefours
- La restructuration des voiries existantes du quartier
- 696 nouveaux arbres plantés
Les acteurs du projet
– Maitrise d’ouvrage : Ville d’Asnières-sur-Seine I CITALLIOS
– Partenaire : Région Île-de-France-de-France
– Groupement de Maître d’œuvre : Agence TER (mandataire) I Ingérop I URBANWATER
– Travaux Voirie Réseaux Divers : WATELET TP et Valentin TP
– Travaux Espaces verts : PAYSAGES PIERRE LACHAUX
– Travaux éclairage et électricité : ENTRA