Le célèbre architecte a été désigné avec le groupement Sogea (filiale de Vinci Construction) pour le marché de conception-réalisation du futur complexe sportif et culturel situé sur les quais de Seine.
L’équipement d’une surface de 6 500 m² sera réparti sur cinq niveaux. Il sera construit sur les anciens terrains de la fourrière de la Ville de Paris, acquis en 2018.
Le programme a déjà obtenu des financements de la Région Île-de-France et sollicité d’autres partenaires comme le Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) et la Fédération handisport d’escalade. « Car l’une des particularités de l’équipement est d’avoir été dimensionné pour accueillir des équipes handisport », souligne Agnès Fauquembergue, responsable du projet chez CITALLIOS. La salle principale, qui occupera les niveaux 3 à 5 avec un terrain de 44×22 mètres permettant la pratique aussi bien du handball, du volley-ball que du basketball, sera dotée de grands vestiaires accessibles PMR. Tout comme l’une des salles de squash en accès libre situées au premier étage, le plateau d’évolution de 618 m² adjacent, et la salle d’escalade du rez-de-chaussée, seront également en accès libre.
« Il y a peu de structures adaptées sur le territoire, souligne le maire Rémi Muzeau. Et il est beaucoup plus simple de concevoir un équipement avec tous les aménagements handisports que de modifier des locaux existants. L’accessibilité doit désormais être la norme ».
Ce « mini Arena », pouvant accueillir jusqu’à 2 500 spectateurs, a également été pensée pour les retransmissions télé avec des zones techniques. Un parking de 140 places sera accessible pour le stationnement public en dehors des manifestations.
Combats de boxe comme concerts
L’équipement devrait être géré via une délégation de service public pour la programmation sportive et culturelle, et pourra accueillir aussi bien des combats de boxe que des concerts.
Pour ce qui est de l’architecture extérieure, la signature Ricciotti se retrouve dans la structure tressée, ici en bois, des deux niveaux supérieurs. Autre élément remarquable du projet, le mur d’escalade visible de l’extérieur grâce à une structure de béton sculpté. « Un clin d’œil à la rue Camille-Claudel qui donne sur le bâtiment », explique Agnès Fauquembergue, ajoutant que le projet prévoit également 2 500 m² d’aménagement de voiries.
Le début des travaux est envisagé l’année prochaine, pour une livraison en 2022.